Home Studio Chapitre 1 : Le matériel

Bonjour à tous, et bienvenue dans cet article de blog, qui va être le premier d’une série dédiée au home studio et à l’enregistrement maison ! Aujourd’hui nous allons parler de matériel 🙂

Les câbles

Il existe 2 types principaux de câbles audio :

TS/unbalanced/instrument : ce sont des câbles jack habituels, tels que ceux utilisés pour les instruments électriques (guitares, etc)

TRS/balanced : ce sont des câbles qui ont la particularité d’être dépourvus de bruit. En effet, le signal passe dedans à deux endroits, en opposition de phase, ce qui permet de diminuer considérablement les parasites. Ce type de câble se présente très souvent en XLR.

Au niveau des connecteurs, nous avons les jacks instrument traditionnels (mono ou stéréo), et les XLR principalement, et leurs versions miniatures comme les jacks de baladeurs ou les mini XLR, plus rares.

Les micros

Il existe des myriades de micros différents, regroupés en plusieurs catégories distinctes :

Dynamique : Ces micros n’ont pas besoin d’une phantom power pour s’alimenter et ne contiennent qu’une cellule à haut niveau de sortie.  Ils sont très souvent utilisés sur les amplis guitare, les cuivres, caisses claires et voix. Ils sont souvent très robustes.  Exemples : Shure SM57, Shure SM58, Sennheiser MD421

Statique : Ces micros ont besoin d’une phantom power pour fonctionner et leur particularité est qu’ils intègrent une cellule assortie d’un préampli (ce dernier est parfois à lampe) mais ont l’avantage (avec les micros à ruban que je regroupe dans cette famille) d’avoir beaucoup de sensibilité. Souvent beaucoup moins rustiques que les dynamiques, ils sont utilisés assez souvent sur les instruments acoustiques, les voix en studio, les amplis de guitare, en overhead sur une batterie …  Exemples : Rode NT2, AKG C214

La console de mixage

Il existe différents types de consoles de mixage, de la mixette analogique basique à la débauche de qualité et de technologie d’une SSL ou Harrisson !

Elles remplissent un usage bien spécifique : récupérer le signal de différentes sources (micros, synthés … ) et permettent d’y appliquer des effets (via des inserts, ou intégrés à la table, comme l’EQ et la compression) et de rediriger ensuite le mélange de tous ces signaux vers différentes sorties.  Exemples : Behringer Xenyx,Behringer X32, SSL C200, Yamaha LS9

Dans un home studio simple, vous pouvez vous en passer. Mais en ce qui me concerne, je préfère en avoir une sous la main car elle reste très pratique ! Pour cet usage, j’ai une Behringer Xenyx, qui, avec son interface USB remplit aussi le rôle de carte son : idéal pour enregistrer tout ce qu’on veut, comme on veut 🙂

L’interface audionumérique

Il existe autant d’interfaces audio/numériques qu’il existe de micros ou de consoles de mixage. Les spécifications que vous devriez rechercher pour une carte son efficace seront :

1) entrée Hi-Z

2) entrée XLR avec phantom power

3) Direct Monitoring

4) présence de vu-mètres (à cadran ou à led)

5) assurez-vous de la compatibilité avec votre ordinateur, et ne comptez pas trop sur les hubs ou autres adaptateurs car pour un fonctionnement optimal, votre interface doit se brancher directement sur la carte mère.

Exemples: Line6 Toneport UX2, Focusrite Sapphire, RME fireface, MOTU 828

L’ordinateur

Il vous faudra impérativement un ordinateur de qualité pour travailler confortablement. Je vous suggère au minimum cette configuration :

Processeur dual-core

4Go de mémoire RAM

500Go d’espace disque disponible

Windows 7

Une souris ergonomique et robuste est un plus, ainsi qu’un écran un peu grand !

Le système d’écoute

Il existe deux grandes familles de systèmes :

Le casque : outil incontournable dans le studio, le casque va nous permettre d’étudier le son dans son détail.  Il existe des casques supra-auriculaires (les coussins recouvrent les oreilles), intra-auriculaires (écouteurs de type « baladeur » ) et circumauriculaires (les coussins englobent toute l’oreille). Il existe aussi deux types de casques : fermés, et semi-ouverts. L’un va nous permettre une très bonne isolation des sons extérieurs, et l’autre va nous permettre une écoute plus confortable. Exemples : AKG K-121, Beyerdynamic DT770 

Les enceintes : il en existe de toutes sortes et de toutes tailles. Certaines, dites « passives » requièrent un ampli pour fonctionner. En la matière, si vous souhaitez faire du son, prenez-vous des enceintes « monitoring », destinées au travail sonore, qui contrairement aux enceintes de hifi ou de PC traditionnelles ne sont pas conçues pour produire un son « plaisant » à l’oreille. Au contraire, elles restituent le son dans tous ses détails et accentuent très souvent les défauts.  Exemples : Behringer Truth, Tapco S8, Yamaha HS10, M-Audio Bx8, KRK rokit, Genelec 8040 

Boîtes de direct (DI)

Vos enceintes ont du bruit de fond ? Vous voulez brancher votre guitare sur une entrée micro ? Vous voulez découper en 2 le signal qui va vers votre ampli, une partie vers l’ordinateur et une autre vers l’ampli ?

Il vous faut une boîte de direct ! Cet outil simple est très pratique pour un certain nombre d’utilisations comme celles que je viens de citer. Je ferai un article sur ces petites boîtes très prochainement !

 

Voilà pour le matériel basique d’enregistrement. Dans le prochain chapitre, nous allons parler des logiciels pour s’enregistrer !

A très bientôt, et bonne guitare,

David